1. |
L'Odeur de la Mort
01:59
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Tu connais pas
Tu connais pas mes erreurs
Je porte en moi le chromosome de douleur
Génétiquement, prédisposé c’est badant
Pour ouvrir cette merde qu’on appelle le cœur
Oh il est déjà deux heures
Et maintenant tu meures
L’odeur de la mort, ça sent bon c’est l’horreur
Ça craint
Comment tu me parles
Quand je t’écoute ça m’écœure
Je suis un connard qui garde à l’intérieur
Génétiquement, impossible de faire semblant
Pour ouvrir cette merde qu’on appelle le cœur
Oh il est déjà deux heures
Et maintenant tu meures
L’odeur de la mort, ça sent bon c’est l’horreur
Oh il est déjà deux heures
J’ai toujours eu peur
L’odeur de la mort, ça sent bon c’est l’horreur
Tu connais pas
Tu connais pas mes erreurs
Je porte en moi le chromosome de douleur
Je pourrai pas, je pourrai pas être meilleur
Pour ouvrir cette merde qu’on appelle le cœur
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2. |
Mirroir
02:18
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J’ai vu ce type il avait l’air louche
Cramé aux mouvements de sa bouche
Il m’a parlé pendant trop longtemps
Assez pour qu’il en devienne chiant
Devant le miroir j’me guette
Je me questionne je me hais
Et dans l’urinoir je gerbe
Je me ponctionne je me saigne
J’ai vu cette fille elle avait l’air cool
Une fée coincée dans un film de boules
Elle m’excite assez pour me laisser tremper
Des larmes de celui qui n’est jamais aimé
Devant le miroir j’me guette
Je me questionne je me hais
Et dans l’urinoir je gerbe
Je me ponctionne je me saigne
Oh je me guette
Oh je me saigne
Oh je me guette
Oh je me saigne
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3. |
Seul à Tomber
02:27
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Quel que soit le rôle que tu joues
Nous sommes tous destinés à masquer l’idée
D’être seul à tomber, sentiment d’être lourd
Nan !
C’est ce qui nous fait accepter
Avec la même récurrence
L’impression d’être seul à tomber
J’me sens comme enfermé à clefs
Au fond d’une cellule de condamné
La gueule défoncée de soirées trop fuckées
Et la nuit finit par tomber
Dans un putain d’gouffre sans fin
Où pourront vraiment s’élever
Nos plus terrifiants instincts
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4. |
Ce monde humiliant
02:21
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Se réfugier à l’ombre d’un mur de certitudes
Caché dans la pénombre derrière mes inquiétudes
Comme n’importe quel taré
Ne m’a pas totalement convaincu
Comment fait-on pour supporter
Ces paroles mortifères qui me sont familières
Comment fait-on pour ignorer
Ces démons d’obsessions et ce monde humiliant
Nan !
Ce n’est pas moi
Je ne sais pas
Ce n’est pas moi
Je sais que je suis con, sans apparence
Je sais que je suis con, sans contenance
Nan !
Ce n’est pas moi, t’as peur peur peur peur
Encore encore
Toutes mes pensées sont saturées de noirceur
Un horrible aperçu de la réalité
Encore encore encore
Mais quelle absurdité
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5. |
Qu'est-ce qui va pas
03:15
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Qu’est-ce qui va pas, qui va pas
Mais qu’est-ce qui ne va pas chez moi
Et qu’est-ce qui cloche, qu’est-ce qui cloche
Mais qu’est-ce qui cloche chez toi
Ouais ça fait mal, ça fait mal
Mais je ne sais pas pourquoi
C’est pitoyable, inavouable
Tu m’trouves désagréable
J’comprends pas
Qu’est-qui va pas, qui va pas
Et qu’est-ce qui cloche, qu’est-ce qui cloche
Rien d’étonnant, d’étonnant
Nous sommes de la merde vivante
Oui mais pourtant, mais pourtant
Nous nous sentons tout puissant
C’est dérangeant cette comédie
Ce n’est pas très réjouissant
Abrutissant, abruti
On dit que j’suis pas très marrant
J’comprends pas
Mais qu’est-ce qui va pas chez moi
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6. |
Le Ciel est couvert
02:13
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J’ai vécu cette expérience dans ma jeunesse
Assez tôt pour être transformé à jamais
Est-ce que j’ai vraiment vu ce moment d’horreur
Ou l’ai-je inventé pour apprendre à vivre seul
Dans mes souvenirs le ciel est couvert
Par ma seule étoile une lune en colère
Je compris plus tard que nos mensonges vieillissent mal
Dans mes souvenirs le ciel est couvert
Par ma seule étoile une lune en colère
Nos mensonges vieillissent mal
Nos mensonges vieillissent mal
Je fuis l’équilibre, j’aime les chiffres impairs
Heureux, malheureux, dans nos vies binaires
Dans mes souvenirs le ciel est couvert
Par ma seule étoile une lune en colère
C’était la vision d’un futur inévitable
Dans mes souvenirs le ciel est couvert
Par ma seule étoile une lune en colère
Est-ce que j’ai vraiment vu ce moment d’horreur
Nos mensonges vieillissent mal
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7. |
Tête Blême
02:42
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Tête blême, le venin dans les veines
Anxiogène, la folie dans mes gênes
Surtout ne m’dites pas
Que j’ai seulement besoin d’aimer
Ce n’est pas l’débat
J’ai l’ADN d’un tueur-né
Tête blême
Sans savoir pourquoi
Problème
Personne comprendra
Tête blême
Sans savoir pourquoi
Problème
Tout l’monde m’en voudra
Lèche-cul, ce putain de vice me noie
C’est tordu, j’m’emmerde et j’me déçois
J’essaie de mentir
Toute cette merde commence à m’bouffer
J’devrai dire merci
Avec un sourire forcé
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8. |
L'histoire se Répète
02:50
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J’ai beau épanouir mes rêves les plus sombres
Naviguer de nuit sur des rafales d’angoisses
J’essaye de contenir l’imagination
Parce que le traitement reste inefficace
Porté par les vagues d’une mer trop vicieuse
Les jours se terminent d’un air paresseux
Je suis un esclave, un caillou lépreux
Détruit par les larmes d’un océan malheureux
Et comme toujours l’histoire se répète
Dans cet univers en peine
Au fond de la nuit mes démons reviennent
Mais je les accueille sans haine
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9. |
Pourquoi tu pleures
02:47
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Je sais pourquoi tu pleures
C’est toujours mieux ailleurs
En comprenant l’horreur de mes rêves les plus chers
J’ai découvert la porte d’un autre univers
Où le langage des vagues
Traduit en discours clair
Révèle un lourd secret
Nous n’sommes pas nécessaires
N’importe quel cinglé s’exprime en son nom
Des « ils » et des « ça », personne ne les croit
Des atrocités commises sans raison
Des « ils » des « ça » personne ne les voit !
Je sais pourquoi tu pleures
C’est toujours mieux ailleurs
L’illusion de ces rêves me tenait à l’écart
D’un monde dont la promesse était trop dérisoire
Cette collection d’images
Ma seule échappatoire
Dans ma mémoire lépreuse
Nourrit un esprit noir
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10. |
L'intérieur de ton corps
03:08
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J’avais des choses à te dire avant de m’enfuir
J’ai essayé de guérir, de me contenir
Trop peu de choses à faire avant de mourir
J’ai fait le tour de la terre, plus rien ne m’inspire
Je ne suis pas à plaindre, je n’fais que grandir
Ahhhh maintenant, tu joues, c’est les règles, tu dois les détruire
Laisse-moi voir l’intérieur, de ton corps
Laisse-moi voir au-delà, de la mort
Laisse-moi voir l’ironie, de ton sort
Laisse-moi voir au-delà
Ahhhh je ne vais pas te finir tout de suite
Sois heureux, je t’élève au rang de martyre
Tu le vois ? Ce tunnel ? Ce nouvel empire ?
Laisse-moi voir l’intérieur, de ton corps
Laisse-moi voir au-delà, de la mort
Laisse-moi voir l’ironie, de ton sort
Laisse-moi voir au-delà
On agonise ensemble
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11. |
L'égo dans les chiottes
02:29
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Détails qui te gênent, regards qui te saignent
Tout ça n’a plus de sens pour moi
J’ai dégueulé mon égo dans les chiottes
Pourquoi tout le monde me fait chier avec ça
Oh le prochain qui dit qu’j’suis trop bourré
J’lui crache ma rancune à la gueule
Oh le prochain qui dit que j’ai vraiment trop bu
J’lui crache ma rancune à la gueule
Regards qui te saignent
J’lui crache ma rancune à la gueule
Détails qui te gênent, regards qui te saignent
Tout ça n’a plus de sens pour moi
Ce qu’il me reste d’insouciance
Est mort épuisé, convulsé de méfiance
Regards qui te saignent
J’lui crache ma rancune à la gueule
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12. |
Trop Défoncé
05:25
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Toujours un pied dans la démence
Influencé par mes démons
Toujours un œil sur le pochon
Trop défoncé depuis l'enfance
Pourquoi la souffrance rend la feuille moins vide
Quand l'insouciance est là je m’sens moins vivre
Le calme n'a pas de sens s'il n'est pas teinté de violence
Je me sens livide chaque fois que je pars en vrille
Je ne peux pas t'oublier c'est toi qui coules sous mes aisselles
Chaque fois que je l'ouvre, la chair de poule dans la cervelle
Je suis trop émotif en public tu me gifles
Et chaque mot est une brûlure à vif
Tu monteras sur mon dos, le pourtour de mes épaules
Aucune pause, jusqu'à la pliure de mes paumes
Je t'harcèle, jusqu'au larsen, te martèle
Entendre tes oreilles crier jusqu'à l'acouphène
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Pogo Car Crash Control Lésigny, France
Pogo Car Crash Control ce nʼest pas que la musique, cʼest aussi un propos. Une sorte dʼadolescence jamais digérée, un témoignage dʼun certain mal-être. La société est codée et il nʼy a que deux options: soit tu rentres soit tu sors. Pogo a choisi de rester dehors. Les textes vont à lʼencontre du paraitre ambient où tout le monde passe la soirée de sa vie le temps dʼune photo Instagram. ... more
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